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UN BERCEAU DANS LA PIERRE
est une création sous la forme d'une lecture à plusieurs voix...

Avec : Fabienne Bargelli, Ludivine Bluche, Jean-Marc Bourg, Lionel Bourg, Aimé Brees.
Espace : Olivier Modol (et l'aide de Franck Dautais)
Images et lumière : Olivier Modol



gracieusement filmé et monté par un spectateur averti, Jean Costadau

Note d'intention du metteur en scène

Si l'on regarde de vieilles cartes postales qui témoignent du passé d'une ville, d'un village, il y a dans un coin, toujours inscrit à l'ntention du destinataire, le nom de ce qu'il regarde : l'église, le lavoir, le château...
L'image s'accompagne toujours de sa légende.
Un lieu, seul, n'existe pas.
Il existe de toutes les paroles qui tentent de le cerner. L'ensemble de ces paroles, prises sur le vif ou commentaires d'historiens, rumeurs ou anecdotes bien réelles, cet ensemble compose le lieu, le dessine, et lui bâtit, littéralement, sa légende.
Personne ne peut rassembler cet ensemble, toujours infiniment vaste, quel que soit le lieu.
Mais chacun dispose d'une bribe, d'un éclat, d'une parcelle de cet ensemble.
Ne serait-ce que du nom.
Lionel Bourg écrit la légende de Fitou. Elle est faite de ses sensations lorsqu'il y séjournait, images, odeurs, matières. Elle est faite de ce qu'il y rencontra, gens, paysages. Elle est faite de ce qu'on lui a raconté. Et de ce qu'il a lu au fil de ses recherches,
l' Histoire, celle qui nous parvient encore, par delà les années, les siècles. Elle est faite enfin de tous les échos que la rencontre du village a éveillés en lui, souvenirs, rêveries, réflexions, elle est faite de sa mémoire, de tout son être.
Cette légende donc, qui n'appartient qu'à lui, a un nom : Un berceau dans la pierre. C'est ce qu'il écrit dans le coin de sa carte postale personnelle qui représente Fitou.

De ce récit, nous allons tenter de faire un chœur. Un ensemble de voix.
Trois voix, une clarinette, et quelques images projetées sur une palissade.
Littéralement : évoquer. Donner de la voix. Le texte s'y prête, qui a recours à différentes formes d'écriture : dialogues, bien sûr, mais aussi discours de présentateur, archives, commentaire historique, poèmes, apparitions furtives de personnages qui disparaissent aussitôt, toutes ces voix forment un chøur qui aurait nom : Fitou.

JM Bourg




photo de l'équipe avec à droite la représentante du Parc, à gauche le maire de Fitou




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©Jean-Paul Bonincontro