Christophe Pradeau

Né en 1971 à Saint-Yrieix-la-Perche, Christophe Pradeau enseigne la littérature à l’Université Paris-IV. Le paysage est une de ses grandes sources d'inspiration. "Christophe Pradeau a l'art de saisir la physionomie et le rayonnement de lieux qu'il nous donne à voir tant comme un peintre que comme un styliste à la plume virtuose. Lancinante réflexion sur la mémoire et les paysages qui nous façonnent." L'Express Alexandre Fillon

Il a publié deux romans aux éditions Verdier. "La Souterraine" peut se lire comme l’accomplissement d’une promesse : Sur le chemin qui les ramène chaque dimanche de Lubersac, le village de la grand-mère, vers cette ville qui est la leur et « dont le nom est secret », Laurence et son frère, le narrateur, ont inventé, pour conjurer l’ennui et la nausée qui les assaillent en voiture, un jeu qui consiste à s’emparer de chaque détail du paysage en lui attribuant une histoire. C’est ainsi que l’enfance se protège et s’oriente dans le brouillard des routes, de la peur, de la famille, de la géographie et de l’Histoire...

Il a obtenu le Prix Lavinal 2010 et le Prix Thyde Monnier de la SGDL 2010 pour son deuxième roman, "La Grande Sauvagerie", nom que les coureurs de bois du Canada français ont donné à ce qui s’est appelé, en d’autres temps et d’autres lieux, The Wild : l’espace inviolé, le blanc sur la carte. La Grande Sauvagerie, c’est aussi un lieu-dit, un rocher qui domine un coin de la campagne limousine. Les guides touristiques le signalent à l’attention pour sa lanterne des morts, une simple tour de granit, sans grâce, qui guidait jadis les voyageurs dans la nuit......

Christophe Pradeau a été accueilli en résidence d'écriture sur le territoire du Parc. Il a écrit cette nouvelle, "Belle Lurette".